Rend visite a D.L [Pv Matt]

- Pourquoi ? Cria Niki en se levant brusquement de sa chaise.

Tout les regards se posèrent sur elle.

- Pourquoi tu m’as fait sa… pourquoi ?

Elle n’en avait fichtrement rien à faire de tout ces regards.

- D.L…

Cette fois-ci elle avait les larmes aux yeux.

Elle se rassit sur sa chaise, relevant les mèches rebelles qui la gênait. En effet, Niki était partit dans une prison, mais pas n’importe lequel. Celle ou son mari est détenu. Elle était partit rendre visite a celui-ci, ne sachant ou aller. Comment pouvait-elle se comporter devant leurs fils ? Que devait-elle lui dire ? Que papa est partit de Las Vegas pour faire un long voyage, ou dire la vérité. Papa est en prison. N’oublions pas que son fils Micah est un enfant, mature certes, mais enfant quand même. Quels seront les traumatismes sur Micah lorsqu’il grandira ? Elle même grandit sans présence paternelle, un père absent. Elle lui en a voulut durant toute sa vie. Et a sombré dans l’alcool par la même occasion, ne pouvant subvenir a ses besoin plus jeune elle du travailler très tôt, comme une dingue. La première chose qu’elle voulait c’était de l’alcool. Elle ne souhaitait guère que son fils ait le même problème qu’elle.

Elle secoua la tête, comme si elle ne croyait guère à cette situation, comme si, si elle secouait la tête l’ont pouvait remonter le temps de deux mois. Comme si tout pouvait s’arranger en secouant la tête. Cependant la vérité est beaucoup plus dure que sa. On ne remonte pas le temps en secouant la tête.

- Je t’aimais… on vivait heureux… on avait un gamin… et toi… Niki ne put continuer, sa voix s’était brisé.

- J’avais plus d’ambition pour notre famille, dit son mari comme réponse.

Elle sécha ses larmes, ne sachant que dire. Ambition ? En commentant des délits ? Il est partit chercher ou ce truc ? Elle sentit son cœur se serrer. Elle l’aimait de tout son cœur, elle vivait heureuse, cela lui aurait suffit. Elle n’était pas exigeante, elle ne souhaitait pas plus. Mais son mari lui… Elle releva la tête. Niki avait toujours rêvée du prince charmant, une famille heureuse… un objectif qu’elle n’atteindrait certainement jamais… un rêve inaccessible. Pourquoi sa tombait sur elle ?

Elle secoua encore une fois la tête, lançant un regard de mépris à son mari. Elle devait se débrouiller seule… comme toujours… Elle sortit de la salle des parloirs et se dirigea vers l’accueil. Elle s’assit sur l’un des bancs que cette salle proposait. Elle sécha ses larmes. Souriante en toute circonstance, mais elle n’y arriva pas. Elle s’effondra en sanglot. Pourquoi est-ce que cela lui arrivait-il, pourquoi ?

Décidément Sylar était insaisisable. Audrey et Matt commençait à croire fermement en cette idée.
Un meurtre venait d'être commis dans les environs correspondant aux méthodes de Sylar:une personne décérébrée qui ne faisait qu'allonger la liste.
Les deux agents du FBI venait de pénétrer dans la prison du comté. Ils espéraient obtenir des informations concernant la vistime, un agent de garde du pénitencier.

Dans un regard froid comme à son habitude Audrey se mit à questionner les agents en poste à l'entrée:

Agents Audrey et Parkman, nous enquetons sur la mort de votre collègue.

Après un regard qui en disait long un agent répondit:

Que voulez vous savoir agent Audrey ?

Est ce que la victime avait des problèmes avec qui que cela soit ou avait'elle des problèmes de santé, financier que vous auriez pu savoir ?

Matt en retrait ne disait rien, il vérifiait les dires des agents en les sondant. Son pouvoir cela faisait plusieurs semaines que Matt l'avait et il le controlait parfaitement maintenant:

Non, non pas que nous sachions agent Audrey.

Audrey regarda Matt, il confirma ses dires. Audrey, une femme épatente qui l'impressionnait beaucoup. Il l'aimait bien, trop même...enfin bref apparement ils n'allaient pas les aider mais Matt fut intrigué par autre chose. Il n'avait pas remarqué mais une femme pleurait en sanglot dans le couloir sans que personne ne l'observe. Audrey avait encore beaucoup à faire. Elle était experte et Matt lui ne faisait que commencer, il pouvait la laisser et aller voir ce qui en était.

Il s'approcha lentement de la jeune femme qui ne le voyait apparement pas, il s'arreta près d'elle et ota ses lunettes de soleil et la regarda en souriant :

Un problème madame ?

Pour résumer la vie sentimentale de Nicole Sanders, on va juste dire que c’était le K.O totale. Sa vous suffit comme explication ? Non pas qu’elle n’eut pas de succès envers les personnes de la gent masculine, juste qu’elle s’était marié a ce que la police appellerait un délinquant. Le voilà qui se retrouvait en prison, laissant Micah et elle toute seule. Elle ne souhaitait pas sa. Elle n’avait jamais aimée sa. Rester seule à mentir constamment à Micah ne faisait pas partit de ses vocations. En y repensant, toute sa vie fut battit à partir de mensonge.

La voilà en prison, devant son homme D.L Hawkins. Elle ne savait pas ce qui s’était passé en détail, juste qu’il avait volé de l’argent. Elle s’obstinait à ne pas l’écouter. Il fallait bien qu’il mérite une punition, pour ce qu’il ferait subir à elle et son fils. Elle s’était promis chez elle de ne pas pleurer, de ne pas montrer des signes de faiblesses mais n’y parvint pas. Rien qu’en y repensant… Elle savait qu’elle ait gâchée sa vie. Espérons que celle de son fils ne le soit pas.

Ressortissant du parloir, elle renifla, essayant de se calmer et rentrer chez elle sans montrer à son fils qu’elle avait pleurée. Mais c’était plus fort qu’elle. Elle n’avait pas le droit de mériter tout sa. Elle n’avait rien fait de mal, a personne. Pourquoi devait-elle autant souffrir ? Pourquoi ? Elle savait bien qu’elle n’était pas le modèle de la sainteté, mais de là à la faire souffrir autant… elle n’avait pas mérité sa. Elle s’assoit sur un banc, pleurant à chaude larme. Pourquoi sa vie était-elle aussi dure à supporter ? Sans Micah, elle n’arriverait pas à tenir.

Elle sentit qu’une personne s’était assit a coté d’elle sur le même banc, mais n’y fit pas attention. Elle était quasiment invisible dans cet endroit, personne ne faisait attention à personne, c’était bien connu. Cependant, il sembla qu’il y avait une exception. En effet, un policier lui demanda si elle avait un problème. Sur le coup, elle l’ignora. Personne ne se préoccupe de personne, surtout pas les policiers, beaucoup plus occupé à regarder les ongles de leurs orteils pousser en s’empiffrant de Donuts (^^). Elle ouvrit un œil et vit que l’homme la regardait.

- L’homme que j’aime va partir.

Elle n’en dit pas plus, peut être parce que préciser ne ferait que raviver la douleur qu’elle ressentait.

De longues secondes s'écoulèrent entre la demande de Matt et la réponse de la jeune femme. Elle releva la tête, les yeux rouges à cause des armes, vers lui. Elle était magnifique:une chevelure dorée brillant dans les rayons du soleil qui perçaient des fentres et de splendides yeux bleus. Elle l'observa attentivement comme si elle s'étonnait de le voir ses soucier d'elle. Il est vrai que Matt n'était pas un policier comme les autres. Déjà lorsqu'il patrouillait dans les rues de Los Angeles il prenait le temps de parler à la population du quartier, ce qui le rendait plutot populaire envers elle. Maintenant qu'il travaillait pour le FBI il n'allait pas changer ses méthodes, surtout quand il s'agit de réconcilier quelque qu'un:

Votre mari va partir...je suis désolé pour vous Madame...

Il s'arreta quelques instants, que voulait'elle dire ? Que son mari va rester en prison longtemps ou qu'il est condamné à mort ? Il n'osait pas le demander, enfin il espérait que la faire parler l'aiderait:

...vous le retrouverez à sa sortie de prison Madame; ne perdez point espoir bien que je sache que le système carcéral n'encourage point cela.

Et c'était vai, le système carcéral américain n'étai-t pas le meilleur du monde loin de là et Matt le savait bien qu'il essayait de le taire face à sa hiérarchie.
Il resta là assis, attendant la réaction de la femme près de lui.

Elle réfléchit, pourquoi parler avec un inconnu de ses problèmes ? Et a un policier en plus ! Tout le monde sait que les policiers américains sont beaucoup plus préoccupé par le sort de la planète qu’au sort de leurs pays. Cependant, elle préféra parler. Non pas qu’elle fut contrainte par cet homme, non celui-ci lui avait posé cette question calmement, et son physique n’avait rien de menaçant à cet instant. Mais en regardant cet homme… elle savait que celui-ci dépassait un peu la caricature, celle que tout le monde connaît sur les policiers. Elle lui répondit que son mari allait partir. En y réfléchissant, elle s’était volontairement montrée vague, mais peur être un peu trop. Le policier lui répondit qu’il était désolé… Elle hocha la tête.

- Mais de toute façon, ce n’est pas de votre faute. Dit-elle

Elle savait que c’était égoïste de penser qu’à elle, que son mari allait également souffrir, en restant en prison loin de son fils. Elle essaya de penser à autre chose. Elle attrapa son sac, cherchant furieusement un paquet de mouchoir. Le policier continua, en disant qu’elle le retrouverait à la fin de sa peine. Elle arrêta de chercher son paquet, pour le regarder.

- Qui êtes vous ?

Peut-être avait-elle affaire à un policier qui essayait de découvrir plus de chose sur son mari, afin d’avoir plus de preuve ou qui sait, pour pouvoir rallonger la durée de la peine de D.L, bien qu’elle soit persuadée que les fautifs n’étaient pas son mari mais le tribunal qui l’avait condamné. A moins qu’elle avait a coté d’elle un psy engagé par la police. Oui, elle était paranoïaque.

La jeune femme lui répondit calmement au début au grand étonnement de Matt. Il s'attendait à se faire rejeter violemment comme d'habitude car les gens n'aimaient pas qu'il s'interesse à eux. C'était plus fort que lui pourtant. Tout en cherchant quelque chose dans son sac elle se redressa brusquement lui demanda avec un air douteux qui il était.

Il s'attendait un peu à cette question. Il sourie et prit le temps de formuler sa question pour éviter de la brusquer le plus possible :

Pour tout vous ire Madame je suis un agent du FBI et j'enquête et je ne peux point vous révélez la nayure exacte de cette enquête mais rassurez vous, le FBI n'interragie pas avec les délits habituels.

Tout en montrant sa plaque il reprit :

Le fait que je vous aborde comme cela a du vous paraitre suspect n'est ce pas ? Je n'aime pas voir les gens pleurer et j'essaye au mieux de les réconforter.

Elle était en train de raconter sa vie, ses problèmes lorsqu’une pensée l’inquiéta. Qui était-il ? Elle le regarda, puis lui demanda. Il disait qu’il était du FBI, et qu’il n’était pas en train de la parler pour une quelconque enquête. Le pire dans tout sa, c’est qu’il semblait connaître par cœur ce qu’il venait de dire, comme s’il… comme s’il avait l’habitude qu’on le lui demande ! Elle ne dit rien, le laissant reprendre. Il lui expliqua qu’il n’aimait pas voir les gens pleurer. Elle fit un vague sourire en voyant qu’il apportait carrément des preuves alors qu’elle n’était que civile, un policier imbu de lui même n’aurait même pas chercher à sortir son badge.

- Ce métier n’est peut être pas fait pour vous… je suppose qu’il y a beaucoup de détraquée de mon genre qui réagissent comme sa…

Même si elle n’avait pas encore vue de personne pleurer ici, la télé lui en apprenait suffisamment.

- Vous êtes quelqu’un de vraiment gentil, pour entendre les lamentations des autres.

Elle se remit à chercher un mouchoir, et trouva enfin au fond de son sac. Elle se moucha.

» Matt Parkman
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